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Les montagnes du Pascalou

28 mars 2020

Juillet 2019 Colorado

 

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Premier jour de vélo au Colorado, au départ de Golden (Denver). Mount Vernon, 2553m

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Red Rock Moutain Amphitheatre

3460m-Monarch Pass

 

Premier col au Colorado : Monarch Pass, 3460m, 29km d'ascension sur une grande route très passante et très "automobile"

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Le grand parking du Monarch Pass

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quelques mètres plus haut du Monarch Pass, sur un chemin un peu enneigé

3464m-Old Monarch Pass

 

Après quelques km de descente, à gauche on tourne pour 2 km de "gravel" pour atteindre le Old Monarch Pass, 3464m.

 

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Seconde grosse ascension : Le Cottonwood Pass,31km d'ascension. Je suis à 2km du col que l'on voit en haut

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Le Cottonwood

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L'arrivée de Philippe au Cottonwood

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Cottonwood Pass, 3696m

3688m-Independence Pass

 

3ème ascension, l'Independence Pass, 3688m, 39km d'asension.

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Très belles installations autour du col

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L'Independence Pass

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Philippe au début de la descente de l'Independence...

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...et moi, au même endroit.

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4ème ascension, cette fois à pied : Le Mount Yale. Philipe est devant

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On s'approche du sommet 

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Philippe au sommet

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Nous deux au sommet du Mont Yale, 4328m

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Une des nombreuses marmottes, dans la descente

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5ème ascension, à nouveau sur le vélo, le Pike's Peak, assez connu pour le record établi en rallye par Sébastien Loeb

4301m-Pike's Peak

 

Photo au Pike's Peak, 4275m

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Philippe au Pike's Peak

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La montée finale

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Le final

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La descente très roulante

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Retour en bas, à Cascade

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Les immenses plaines américaines

3518m-Hoosier Pass

 

6ème ascension Hoosier Pass, 3518m...

3656m-Loveland Pass

 

...et Loveland Pass, 3656m

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Loveland Pass

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Le départ du Loveland

3554m-Guanella Pass

 

7ème ascension, Guanella Pass, 3554m. Magnifique route, très alpine, et - enfin - peu chargée en voitures...

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Philippe au Guanella

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Guanella Pass

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Départ du Guanella Pass, la jolie ville de Georgetown

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Le Berthout Pass, tellement de circulation automobile, que nous avons renoncé à le faire en vélo.

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Dernière ascension, et pas des plus simples, le Mount Evans. Ici, le Summit Lake, à 8km du sommet

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Au Summit Lake, quelques marmottes viennent demander l'aumone aux touristes

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Arrivée de Philippe au Summit Lake

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Au sommet

4319m-Mount Evans

 

Philippe et moi au sommet di Mount Evans, 4319m

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Dans la descente, retour au Summit Lake

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On est dans la descente, le Mount Evans est juste en face

3401m-Juniper Pass

De retour à l'Echo Lake, je monte  et redescends 5km sur la route de Bergen Park, pour accrocher le Juniper Pass, 3401m

 

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4 mars 2017

Dolomites, juillet 2015

ITALIE du 11 au 21 juillet 2015 :

DOLOMITES

Samedi 11 juillet : Transfert voiture St-Raphaël – Tolmezzo.

Départ de Saint-Raphaël vers 10h du mat.  Le premier jour est consacré au voyage en voiture, de Saint-Raphaël à Tolmezzo, 795km, très long trajet, autoroute jusqu’à Udine, route jusqu’à Tolmezzo. Je trimballe 2 jeunes jusqu’à Mestre, puis, 3 autres jusqu’à Udine. Les derniers km sont tranquille, enfin seul dans la voiture…

1ère nuit Tolmezzo : Airbnb chez Serena, via G.Verdi Villa Santina.

Dimanche 12 juillet : Monte Zoncolan, 1730m, 56km.****

1er circuit : Le départ est à Villa Santina, de mon logement chez Serena. Je monte assez tranquillement jusqu’à Liaris, puis tourne enfin sur la droite pour le début de la terrrrible ascension du Zoncolan. Je me permets de prendre une photo au départ même de l’ascension, là où les pourcentages sont immédiatement inhumains ! Et très rapidement, je me rends compte que rester sur le vélo devient trop difficile… soit les cuissots n’ont pas assez de force, soit il me manque un 3ème plateau, un 30 par exemple… Alors, je marche, jusqu’à ce qu’il devienne possible de remonter sur les pédales… et ce sera comme ça jusqu’au 8ème km, un peu à pied, un peu à vélo. Dans mon infortune, je rencontre un autre cycliste, italien, vététiste, qui marche avec moi, on échange, on tchatche, on souffre ensemble, les km ainsi se raccourcissent. Enfin, vers le 8ème, tout redevient possible, et j’ai grand plaisir à passer les trois petits tunnels qui, je le savais avant, annoncent l’objectif tout proche. Voilà, j’ai mis pas loin d’une heure et demie, seulement pour l’ascension du Zoncolan, c’est dire la difficulté de la chose… La connaissant maintenant, peut-être la retenterai-je un jour, en étant plus frais dans la tête, avec peut-être un autre vélo… La redescente de l’autre côté est très sympa, et le retour à Villa Santina ne pose aucun problème. Serena et son mari, qui sont des gens super agréables et gentils comme tout, m’ont laissé les clés pour la douche, c’est très gentil de leur part d’ainsi me faire confiance…

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   Quelques écritaux sympathiques dans Liaris… on est avertis.               Voilà, on sort de Liaris, et on est de suite à 17%

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La route est jalonnée de photos de champions qui se sont illustrés dans le giro, et dans le Zoncolan

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1750m-Monte Zoncolan

L’arrivée au sommet, où je serais tenté de lever les bras, comme Gilberto Simoni,  ou au sommet, Franco Ballerini, si j’allais à une vitesse convenable et si j’étais sûr de ne pas tomber de vélo… Belle sculpture au sommet. Toujours un peu fiérot pour la photo au col. Celui-ci m’aura fait souffrir. En vélo, je n’ai jamais rien gravi d’aussi compliqué.

 Je pars donc dans l’après-midi, rejoindre Pozzale di Cadore, en prenant un itinéraire très sympathique, par quelques petits cols très chouettes, la Sella di Razzo, la Sella Campigotto, et une route très ‘’scenic”, diraient les américains… avec une très longue descente jusqu’à Lorenzago di Cadore, puis le lac de Pieve di Cadore, et la remontée à Pozzale.

2ème nuit Airbnb chez Lucia, Pozzale di Cadore.

Lundi 13 juillet : Tre Cime di Lavaredo, rifugio Auronzo, 2349m, 44km.***

2ème circuit : Je me rends en voiture à Cortina d’Ampezzo (1200m), départ de ma seconde étape. Je commence par l’ascension d’un premier col, le Passo Tre Croci, 1805m, 600m en 9 km… Ce n’est pas très compliqué, mais néanmoins, je ne fais pas ça en sifflotant. Descente très roulante jusqu’à la route qui mène à Misurina. Il y a un très beau lac. A la sortie du village, on vire à droite, et commence l’ascension des Tre Cime. C’est d’abord 4km bien pentus, entre 6 et 9%. Il y a ensuite un replat, avec même un peu de descente, avant de passer le péage. Puis c’est la montée finale de 4km avec de gros gros pourcentages, entre 10 et 12% en continu… Mais c’est un vrai plaisir tant le paysage est magnifique. Le revêtement est impeccable. Il faut dire qu’il y  a du passage. Pas trop de vélos, mais pas mal de voitures. C’est très touristique. D’ailleurs, au sommet, il y a des voitures partout, des cars. Le rifugio Auronzo est un très grand bâtiment et accueille tous les randonneurs et alpinistes venus se mesurer aux Tre Cime. C’est une très belle ambiance de montagne. Mon ascension s’arrête sur le plus haut parking surplombant le refuge d’une trentaine de mètres environ, aux alentours de 2360m. Quelques photos, puis, avant d’attraper froid, la redescente parfaitement agréable, même s’il y a un petit km de côte pour repasser le Passo Tre Croci. Je galère un peu dans Cortina pour retrouver la voiture laissée dans le parking – gratuit – en bas de la ville.

1809m-Passo Tre Croci

Premier pallier : Le Passo Tre Croci : Bel hôtel et plein de départs de randonnées

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Le Lago di Misurina, 1754m, départ de la route des Tre Cime. 

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 2km plus loin, le Lago Antorno, 1820m

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Arrivée au refuge Auronzo

2354m-Tre Cime di Lavaredo

Là, c’est le ploint le plus haut de la route, 2360m environ. On surplombe le Rifugio Auronzo, 2333m.  

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Photo souvenir au Rifugio Auronzo, bourré de monde… Fait un peu frisquet. Paré pour la descente.

 

 

                Je repars, en voiture, pour Sottoguda, mon troisième b&b, dans lequel je passerai 2 nuits dans un appartement entier, tout à fait agréable, reçu par des gens adorables. 

3ème nuit Sottoguda-Palue, airbnb chez Danilo, 2 nuits 80€

Mardi 14 juillet : Journée marathon à 6 cols : Passi di Falzarego, 2105m, Valparola, 2192m, Gardena, 2121m, Sella, 2244m, Pordoi, 2239m, Campolongo, 1875m, 92km.*****

3ème circuit : Je me rends en voiture au tout petit village d’Andraz, départ de ma plus grosse journée de vélo de ce séjour, puisque je gravis 6 cols, comme dans la cyclo du coin  internationalement connue : le Marathon Dles Dolomites (oui, oui, ‘’Dles’’ c’est la bonne orthographe). Au début, je pars pour 14 km de bonne côte : l’ascension du Passo di Falzarego, puis, je tourne à gauche, et dans la continuité de la côte, j’enquille le Passo di Valparola. Le plus dur de la journée est fait ! Ensuite, c’est une belle descente sur autant de km, très agréablement roulante. Commence alors l’ascension du Gardena, d’abord assez douce sur 7 km, puis plus raide sur les 8 derniers km. Le paysage est de plus en plus somptueux. Après une descente d’environ 7 km, me vient une petite inquiétude, car je ne vois aucune ouverture dans les montagnes tout autour, aucun passage où pourrait se trouver un éventuel col… Et là, très soudainement, s’ouvre sur la gauche une route pas bien large qui mène en 5 km bien raides au Passo di Sella, endroit complètement magnifique encore, une vue splendide et ouverte sur tous les sommets environnants.  Il ne me reste plus que 2 ascensions, ça commence à sentir bon l’objectif atteint ! J’entame regonflé la grosse descente, pour atteindre le pied du Passo Pordoi. On vire donc à gauche pour 6 km d’ascension entre 6 et 7%. Là, au tout début, alors que je me suis arrêté pour enlever le coupe-vent, je vois partir un jeune athlète, certainement, un skieur de fond à l’entraînement, sur ses skis à roulettes. Lui aussi entame la montée du Pordoi, ses deux skis bien parallèles, en poussant sur ses bâtons. Je le verrai mieux tout à l’heure en le rattrapant, me dis-je en ma ford intérieure. Et c’est parti, c’est encore une fois bien difficile, et je ne suis pas très souvent au-dessus des 12km/h… Et je ne vois toujours pas mon skieur de fond, à qui j’ai peut-être laissé trop d’avance au départ, présomptueux que je suis. Finalement, je ne le verrai qu’au col ; il est déjà en récup… C’est bon, je ravale mes illusions ! Après une longue descente de 10 km, on arrive à Arabba, au pied du Campolongo. C’est une ascension en aller-retour. J’ai le choix de la faire, ou pas… Et hop, comme je suis encore en forme (!!!), je me lance dans cette dernière affaire (je crois, en fait, que c’est plus parce que j’aurais un peu regretté de ne pas l’avoir fait). C’est raide, mais je sais que ce n’est pas long, et que c’est fini ensuite, alors, banzaï ! Et franchement, ça se passe trop bien. Alors voilà, la journée à 6 cols, elle est faite, et je suis franchement heureux et un peu orgueilleusement fier d’y être arrivé.

IMGP6113Le village-départ : Andraz.  

2105m-Passo Falzarego

  Le plus difficile est fait : les 14km du Falzarego.

2192m-Passo Valparola

      2 km plus loin, 90m plus haut, le Valparola. Tranquille…  

2121m-Passo Gardena

         Arrivée au Passo di Gardena. Dans le final du Gardena : C’est somptueux !Selfie au Passo Gardena

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Au Passo di Sella… Je suis un peu sous le charme de cet endroit…

 

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2239m-Passo Pordoi

                    L’avant-dernier effort : le Passo Pordoi. Et oui, il allait plus vite sur ses roulettes que moi en vélo…

1875m-Passo Campolongo

Et voilà ! Fini pour la journée avec le Campolongo.

            De retour à Sottoguda, à mon b&b, je me fais à pied la promenade du Serai de Sottoguda. C’est franchement un endroit original, super bien entretenu, au fond de gorges très profondes. Et quand l’hiver est là, les grandes cascades gelées offrent de vertigineuses voies d’escalade sur glace. La promenade grimpe jusqu’à Malga Ciapela, où on retrouve la route principale du Fedaia que je ferai demain.

Il y a également, à l’entrée du village, un ferronnier d’art qui fait des dragons et volatiles fantastiques aux expressions vraiment impressionnantes.

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4ème nuit au même endroit, Sottoguda-Palue.

Mercredi 15 juillet : Passo di Fedaia, 2057m, Passo di Colle Santa Lucia, 1443m, Passo di Giau, 2233m, 70km.

4ème circuit : Deux circuits en aller-retour aujourd’hui.

En première partie, départ de mon b&b de Sottoguda-Palue, pour l’ascension du Passo di Fedaia. Je dois avouer que j’ai un peu raccourci l’ascension du Fedaia en ne la démarrant qu’à Sottoguda – c’est-à-dire, j’ai enlevé les 7 premiers km, de Caprile à Sottoguda, ce qui représente environ 280m de dénivelée – mais  la journée d’hier a été longue et m’a bouffé un peu de courage. Ceci dit, ce n’est pas une partie de plaisir quand même, le Fedaia. Il reste 8km, et ce sont de loin les plus difficiles. On a d’abord la belle côte qui permet de passer sur ce grand pont au-dessus du Serai di Sottoguda que j’ai parcouru hier à pied, et qui traverse un long tunnel bien éclairé jusqu’à Malga Ciapela. Après, c’est bien plus difficile et ça grimpe, après quelques petits lacets, quasiment en ligne droite, avec la pente – vue de face ! – à plus de 10% – je dois dire que ça fait cuire les cuisses ! – jusqu’à Pian de Lobbia. Pour finir, et c’est là que c’est le plus plaisant, le final avec quelques lacets à de gros pourcentages aussi, mais tellement beaux. C’est la belle montagne que j’aime : de la roche avec de grandes prairies d’alpages. Après quelques photos-témoin au col, je me régale de cette descente rapide, roulante, sur un beau macadam, je récupère ma voiture au b&b, et pars pour Caprile, départ de l’ascension du passo di Giau : On part donc de plus bas pour monter plus haut !

 

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2054m-Passo Fedaia

 

Il y a des endroits où c’est costaud, mais 15%, ils exagèrent…       Les lacets, bien connus des amateurs, dans le final du Fedaia.

 

Ben voilà, j’y suis arrivé, et c’était bien agréable. Premier objectif de la journée atteint !

 

  

 

 

Après le col, il y a 2 lacs aux eaux turquoise, et le glacier de la Marmolada, 3343m, juste en face

 

Départ : Sottoguda

Donc, départ de Caprile, sympa petit village de la vallée, direction Rucava par la SR203, route qui va me mener dans un premier temps à un village appelé Colle Santa Lucia, en passant par le Passo di Colle Santa Lucia, 1443m. C’est une montée régulière, assez douce, et ça fait franchement du bien de ne pas se battre comme un chiffonnier avec la pente. C’est sûr, après ce petit col et la redescente jusqu’au village de Selva di Cadore, on entame la véritable ascension du Passo di Giau, et ça, c’est une tout autre affaire : 11km, toujours entre 9 et 10%, avec même deux petits km à plus de 10%. Mais là encore, c’est du plaisir, de la souffrance aussi, mais ce n’est pas inhumain. La route n’est que beauté, luxe, calme et volupté… ! Et une fois de plus, en n’ayant rencontré vraiment que très peu de monde, et bien le col en est plein, de monde ! Je suis trop content d’avoir réalisé mes 2 objectifs du jour !

 

Avant de virer vers Colle Santa Lucia, en bas le village de Digonera, et au-dessus, Pian di Salesei

 

Sur la route de Colle Santa Lucia, on voit au fond le Lago d’Alleghe. Du col de Santa Lucia, le village de Caprile, d’où je suis parti.

 

1470m-Passo di Colle Santa-Lucia

Le col de Colle Santa Lucia, 1443m. En bas, Rocca Pietore.

 

2236m-Passo Giau

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Passo Giau

 

 

 

 

La pancarte du Passo Giau, c’est du grand n’importe quoi au niveau autocollants… Chuis quand même content d’être là !

 

Caprile, c’est finile !

 

Le profil des 10 derniers km du Passo di Giau (n’y figure pas le Passo di Colle Santa Lucia)

 

 

Première partie : Sottoguda-Palue, Passo Fedaia

 

Seconde partie : Caprile, Colle santa Lucia, Passo Giau

             Le profil est un peu inversé… Le parcours prévu était celui-ci, mais j’ai modifié, et j’ai eu raison !

 

Voilà, retour à Caprile, et fin des réjouissances pour aujourd’hui. Je reprends la voiture et me rends à Merano, par le Passo Fedaia, le Passo di Costalunga, puis redescente sur Bolzano, ville industrielle, pas bien jolie, surtout vue de l’extérieur. Pareil pour Merano, ville industrielle, polluée, surtout sous cette chaleur caniculaire, pas bien jolie, surtout vue de l’extérieur.

 

Cortina d’Ampezzo

 

5ème nuit Merano, Garni Sonnengarden, 22 Leitergasse, 39012 Merano. (39)04 73 27 20 00.

 

Là, dans cet hôtel, a priori sympathique et agréable, se situe le tournant du séjour : Voilà, Merano est une ville sans aucun charme, enfin, surtout quand on y passe comme ça sans vraiment s’arrêter. Arrivé dans cet hôtel, donc, à l’écart de la ville, joli endroit avec une belle piscine, la chambre est petite  – ça me change de l’appartement complet que j’avais précédemment à Sottoguda… – mais confortable, fonctionnelle ; arrivé donc dans cet hôtel, je me rends compte qu’il n’y a pas de clim, ni ventilo, que la chaleur est caniculaire, et que je suis donc obligé de garder grandes ouvertes les deux fenêtres qui donnent directement sur la piscine et les quelques tables en bois où tout un groupe d’Allemands ingurgitent des bières, rigolent ‘’Ahr Ahr Ahr’’ bien bruyamment avec leurs fraulein ‘’Ihr Ihr Ihr’’ tout aussi rigolamment bruyantes. Bon c’est un peu fichu pour la sieste tardive, tant pis. Je vais dîner une pizza, pas super bonne, en ville, et reviens à ma chambre, enfin délestée d’Allemagne tumultueuse, et me couche pour une nuit de sommeil hautement réparatrice. QUE NENNI !!! Vers 23h, mes ‘’Ahr Ahr Ahr’’ et ‘’Ihr Ihr Ihr’’ d’outre Rhin sont de retour du repas pour le schnapps-bière-schnapps-bière…(et j’en passe) de fin de soirée, qui ne paraît que commencer… J’ai franchement l’impression qu’ils font leur bringasse dans ma chambre. Alors, pour ne pas leur voler dans les plumes, je me mets un film, avec le casque, mais ce n’est pas vraiment suffisant. Enfin bref, z’avez tous compris… nuit de merdagne ! Finalement, vers 1h du mat, ça se vide… Le ‘’Garni Sonnengarden’’, je préfère oublier…

Jeudi 16 juillet : Passo di Palade, 1512m, 33km.

Bon, le petit déj sauve un peu l’affaire, c’est bon et copieux. Je mets le vélo sur la voiture pour joindre Vitipeno-Sterzing, départ de l’étape d’aujourd’hui qui se fait en 2 parties, d’abord le Passo di Pennes en aller-retour, puis le Passo di Monte Giovo, également en aller-retour. 2 cols à plus de 2200m, donc un programme alléchant. Mais, décidemment, il a été dit que je ne passerai pas plus de temps dans cet hôtel de Merano, où je devais passer 3 nuits. Il fait encore une chaleur épouvantable… Je me trompe, pardon, le GPS me trompe, lamentablement de route, et je me retrouve, sur une toute petite route à une seule voie, coincé derrière un camion qui débroussaille, et quand je demande mon chemin, le type me répond que je ne suis pas du tout sur mon itinéraire. Alors, je pète un boulon, reviens à mon hôtel de Merano, embarque mes affaires, paye, et m’en vais, avec l’idée bien ferme que, basta cosi, je rentre à la maison.   

Avec un dernier petit col quand même, qui est quasiment sur la route du retour : le très connu et fameux Passo Palade, 1200m de dénivelée, 17,5km à 6,9% de moyenne. C’est du bon col quand même. Et surtout, mon compteur annonce une température de 37°C. Peut-être qu’à mon âge, je devrais arrêter ces cônneries !!! Alors oui, je fais celui-là, et je rentre… Et j’ai raison, parce que ce col-là, il est franchement sympa, dur juste comme il faut, long juste comme il faut, sur une belle route, avec de beaux paysages, et très peu de voitures, même pas beaucoup de cyclistes, juste un gars que je double, qui me gonfle, parce qu’au lieu de rouler un moment avec moi, il se met à accélérer, peut-être vexé, va savoir, me prend une vingtaine de mètres, et ralentit de nouveau… je le repasse 500m plus loin, à cause qu’il se roulait sur la langue. Je rencontre aussi un groupe de vététistes, sympa buon giorno, dai dai dai, un peu avant le sommet… Photos (par des motardes italiennes) redescente…

 

 

                Reste à reprendre la voiture pour le long voyage retour jusqu’à la maison, 6 bonnes heures…

Voilà, c’est donc fini, les Dolomites, et c’était quand même bien, même si ça s’est un peu terminé en eau de boudin…

 

 

A une prochaine fois, les Pyrénées peut-être, l’an prochain.

                               Pascal.

 

 

 

 

 

Samedi 11 juillet :            Départ voiture de Saint-Raphaël vers 9h, arrivée à Tolmezzo vers 19h. 800km. 150€

                                               1ère nuit à Airbnb chez Serena, via G.Verdi, Villa Santina. 40€.

Dimanche 12 juillet :      1er circuit : Zoncolan. Puis transfert voiture à Pozzale di Cadore. 70km. 10€

                                               2ème nuit à Airbnb chez Lucia, pozzale di Cadore, Lucia 34 71 01 52 34 28€.

Lundi 13 juillet :                Voiture de Pozzale à Cortina d’Ampezzo. 40km. 5€

                                               2ème circuit : Tre Cime di Lavaredo. Puis transfert voiture à Sottoguda. 31km. 11€

                                               3ème nuit à Airbnb Chez Danilo, Marmolada. 80€ (les 2 nuits).

Mardi 14 juillet :               Voiture de Sottoguda à Andraz. 15km. 3€

                                               3ème circuit : Falzarego, Valparola, Gardena, Sella, Pordoi, Campolongo. 

                                               Retour voiture à Sottoguda. 15km. 3€

                                               4ème nuit à Airbnb Chez Danilo Marmolada. OK (voir au-dessus)

 

Mercredi 15 juillet :        Voiture de Sottoguda a Caprile. 6km. 1€

                                               4ème circuit : Giau, Fedaia.

                                               Voiture de Caprile à Merano. 100km. 15€

                                               5ème nuit à Merano Garni Sonnengarden (39) 04 73 27 20 00 (office du tourisme) 54€

 

Jeudi 16 juillet :                Voiture de Merano à Lana. 60km. 10€

                                               5ème circuit : Palade

                                               Retour à St-Raphaël, 500km. 95€

 

 

                                                                                             

                                                                                                             

 

9 juin 2014

Vercors-Mai-2014

Jérôme, mon cousin fête ses 40 ans aux Signaraux, pas loin de La Mure, au sud de Grenoble.

Belle occasion pour faire quelques jours de vélo avant :

Mercredi 28 mai : 1ère étape, autour de Gap, Col Bayard et Col du Noyer, et au retour, les 2 grimpettes des cols de Rioupes et de Festre. 90km, pas franchement simples, mais super agréables.

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Image010à flanc de montagne, les lacets du Col du Noyer

 

 

Image013Presque au sommet du Col du Noyer

 

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Image021Le Col du Noyer

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Image015Le Col du Noyer

Image025Col de Rioupes

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Image029Col du Festre

Jeudi 29 mai : 2ème étape, au départ de Die : Col De Rousset, descente sur Vassieux, Col de La Chau, Col de le Portette, Col de la Machine, Col de Carri, Col de Proncel, et retour parune nouvelle fois le Col de Rousset, descente super agréable sur Die. 103km, très très agréables !!!

Image010Les "assez célèbres" lacets de l'ascension du Col de Rousset

Image007Col de Rousset

 

Image006Un peu plus loin, ascension courte mais costaude, le Col de La Chau, haut lieu des résistants durant la Deuxième Guerre Mondiale

Image003Une bonne descente, puis un petit A-R de 4 km pour aller chercher le Col de la Portette, avec une rencontre sympa avec 4 cyclistes du coin.

Image002Encore un col dans une descente, de ce côté-là, le Col de la Machine, 1115m (ce n'est pas marqué...)

Image004Retour vers le Col de Carri, pas très long ni trop dur non plus.

 

Image001En revenant vers Vassieux, le Col de Proncel. Ne reste plus que le Rousset à remonter pour basculer dans la descente vers Die.

Image026Descente finale du Col de Rousset sur Die

Vendredi 30 mai : 3ème et dernière étape : Au départ de Lus-La-Croix-Haute, Col de Grimone, puis Col de Menée, arrivée à Clelles. 58km.

Le Col de Grimone est assez sauvage, on n'y rencontre pas d'auto, c'est génial, et c'est une belle route bien agréable, une grimpette aussi qui n'est pas négligeable, même si ce n'est que 5km. Ensuite, très belle descente vers Châtillon-en-Diois, que je ne joindrai pas, virant un peu avant sur la droite en directione de Mensac, pour aller chercher la difficulté du jour, le Col de Menée, 18km d'ascension. C'est tout juste long. Pas vraiment dur, mais régulier autour de 4-5-6%. Ensuite, c'est une descente rapide jusqu'à La Gare. Je trouve inintéressant de remonter par la route très passante le Col de La-Croix-Haute. Roland et ma soeur Joselyne m'attendent en bas. Nous rejoignons Les Signaraux ensemble.

Image002Col de Grimone

Image010Site très sympa pour la retraite...

Image003Le Col de Menée

Image001Le Col de Prayet, dans la descente du Col de Menée... aucun effort !

Image021Josselyne et Roland, avec qui je fais route souvent, maintenant...

Les Signaraux : C'est un gite magnifique que Jérôme a réservé pour nous accueillir tous, très confortable et pratique dans un site superbe.

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Samedi 31 mai : Sortie au Lac de Monteynard et traversée un poil vertigineuse de la passerelle, pont Himalayen suspendu à plus de 65m au-dessus du lac. Impressionnant, mais tellement bien sécurisé que ça enlève toute peur sans enlever le sentiment de hauteur (enfin, je me comprends...)

Image031Vu du haut, la passerelle est un peu vertigineuse

Image030Dossier technique...

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Image005Pause au milieu

Image008Fin de la traversée

Image015Jérôme, Anna, et les enfants, Eva et Sébastien

Image018Mon cousin Philippe, très sujet au vertige, accompagné par Diana (je ne sais pas trop comment s'écrit son nom...)

Image020Ma soeur Josselyne

Volilà, une belle coupure dans l'année, que ces 5 jours passés à la montagne. Que du plaisir.

12 mai 2014

Gordolasque, Baisse du Basto - Août2014

Journée dans le Mercantour, juste avant la rentrée... et avant l'opération du genou.

Au départ du parking, on rejoint le refuge de Nice, puis la Baisse du Basto. Retour par le Lac Autier. Sous un grand soleil. Une sortie magnifique. Que du plaisir !

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IMGP0799En arrivant à la plate-forme qui donne sur le refuge de Nice

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IMGP0813Un peu étonnant : un troupeau de chevaux à 2200m d'altitude...

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IMGP0824Le magnifique refuge de Nice. Cet endroit est vraiment un petit coin de paradis. Départ du Gélas entre autre...

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IMGP0832Le tracé rouge représente à peu près ce que j'ai fait

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IMGP0849Pas loin de la Baisse du Basto. Le refuge de Nice est tout en bas.

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IMGP0871Le très beau lac Autier

 

4 mai 2014

Septembre 2011 - Col de Tende

Au retour de mon périple italien Trentino & Alto Adige, je rentre en voiture par le col de Tende que je ne connaissais pas, et bien sûr, la beauté du lieu me décide à y revenir un peu plus tard dans la saison, septembre, avec le VTT. Le mien étant dans un piteux état, c'est Buck qui me prête le sien.

Le départ se situe un peu avant St-Dalmas-de-Tende. L'ascension sur la route goudronnée est déjà très belle, mais quand on vire à gauche, 100m avant le tunnel, pour prendre la petite route qui mène au vrai Col de Tende (1871m), petite route dont le goudron disparaît bientôt pour laisser place à un chemin de terre et pierres quand même très roulant, c'est encore plus merveilleux... et on est seul au monde ! Je n'ai croisé que 2 voitures sur tout le parcours, et pas un vélo ! Et s'il y a du monde en haut, c'est parce que l'ascension côté italien est goudronnée. On peut y voir des fortifications qui se visitent je crois...

 

SAM_0876Les premiers lacets du chemin de terre, quand on laisse à droite l'entrée du tunnel.

 

SAM_0883Je me rapproche du sommet, le VTT de Buck fait le bouleau correctement...

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SAM_0889Voilà, c'est fait, content d'être en haut ! C'est une belle ascension, avec parfois de gros pourcentages (14 à 16%...)

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SAM_0898De retour à la voiture, un peu avant St-Dalmas-de-Tende

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1 mai 2014

Juillet 2013-Suisse & Italie (fin)

Samedi 20 : Colle dell’ Assietta, 2472m, Colle Lauson, 2497m, Colle Blegier, 2381m, Monte Genevris, 2536m, Costa Piana, 2313m, Colle Bourget, 2299m, Colle Basset, 2424m, 56km

7ème circuit : VTT : Départ tranquille vers 11h

On va en voiture jusqu’au pied du col de l’Assiette, ce qui évite toute la montée sur le goudron pas forcément agréable avec le VTT. En fait je fais toute la route de l'Assiette. D'abord la douzaine de km juqu'au col de l'Assiette, puis toute la suite des autres cols qui s'enchaînent jusqu'à la descente sur Sestrière : Lauson, Blegier, Genevris, Costa Piana, Bourget, Basset. Cette piste féérique est toujours au-dessus des 2000m.

DSC_1218Le tout début : descente sur 500m avant d’entamer la Strada dell’Assietta (en h. à g. de la photo de dr.)

 

IMGP2440A mi-chemin du col de l’Assiette, vue vers le bas, vue vers le haut.

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IMGP2459Une fois arrivé au col de l’Assiette, l’essentiel du travail est fait. La suite, ce sont des descentes, des montées, parfois violentes (les 600m du Mont Genevris) mais le plus souvent courtes. Le temps est un peu couvert, ce qui me permet de ne pas mourir de chaud, tout est parfait ! Il y a 2 promenades – à pied, je suis pas assez costaud pour les faire en VTT – qui partent d’ici, le Gran Serin, 2580m, et la Testa dell’ Assietta, 2567m. Je ferai certainement un jour, cette piste qui part du Colle delle Finestre et qui passe par la Cima Ciantipiana, 2848m, et le Gran Serin, pour rejoindre le Colle dell’ Assietta. A voir…

IMGP2461Le colle Lauson  

IMGP2467 Le Monte Genevris, ascension courte mais très violente !

IMGP2481Le Colle Bourget et sa pancarte bancale

IMGP2486Vue du Colle costa Piana

IMGP2489Dernière difficulté, le Colle Basset

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 Tout en haut, c’est le mont Fraitève, 2701m, mais la fin est trop pentue, je n’y arrive pas en restant sur le vélo, c’est sûr qu’il y a plus de 20%, et comme je ne vois pas l’intérêt de pousser le vélo jusqu’en haut, je redescends. De toute façon, cette ascension n’était pas dans le programme, alors… je redescends en faisant attention de ne pas chuter, car ce n’est pas du tout une piste de VTT, mais une piste de ski. 

A partir de là, il ne reste plus qu’à descendre sur Sestrière par la piste, et ensuite par la route jusqu’à Fraisse, où m’attendent Roland et Josselyne. Très belle journée ! Les photos seront moins belles, mes accompagnateurs n’ayant pu me suivre sur cette partie réservée aux cycles. Cette fois, on commence en voiture l’ascension par Dépôt. C’est une route étroite en lacets, goudronnée sur les 7 premiers km, puis on prend une piste forestière, carrossable, en roulant doucement sur 4km environ, jusqu’à croiser la route goudronnée qui monte au Colle delle Finestre, lieu oh combien mythique du Giro. Là, petite descente de 500m, pour entamer la Strada dell’Assietta.

La descente sur Sestriere, où je cueille sans un coup de pédale un des cols les plus faciles de ma vie : Sestriere, 2035m.

Dimanche 21 : Pian del Re, 2020m, 17km, 1h30.

Transfert en voiture de Pramollo à Calcinere 40km, 1h15

8ème circuit : Départ vers 11h d’un peu après Calcinere. Il ne reste que 14,5km à faire. Sortie très courte, d’autant que la rando à pied tombe à l’eau du fait que les voitures ne pourront se rendre à Pian del Re, le parking étant complet (c’est dimanche) et la police arrêtant les voitures à Pian della Regina, 3km plus bas. Ceci dit, c’est une montée bien difficile, et je me fais plus de 1100m de dénivelée en 14km. Mais c’est comme toujours dans un décor à couper le souffle.

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DSC_1263On voit bien que je suis dans les pourcentages les plus forts ! 

 Roland prend la photo style Tour de France, dans les motos… C’est vrai que la circulation est très dense, le dimanche

 

En haut, c’est Pian del Re, et je ne suis plus très loin, en bas, Pian della Regina, 3km séparent les 2 et ça monte !

 

Voilà, Pian del Re, c’est coché. Le restau est 10 à 15m plus haut que le panneau d’où la photo de droite est prise.

 

Effectivement, le parking est bien plein, malgré tout, il restait quelques places qui auraient pu nous contenter…

 

 

 

 

 

 

 


 

Lundi 22 : Sampeyre – Demonte : Colle di Sampeyre, 2284m, Colle dei Morti, 2481m, 84km

9ème circuit : départ Stroppo 9h, arrivée 16h environ.

Comme on peut le voir sur les profils, ce sont deux cols pas du tout commodes, qui ne vont pas se laisser faire. Sampeyre, c’est dur tout du long, et ça semble vraiment interminable, surtout les derniers km, quand on croit que le sommet est là, et qu’il est encore bien plus loin. En fait, j’ai cassé mon compteur hier, et je progresse un peu à l’aveugle en ce qui concerne les distances. Bon, on finit toujours par y arriver, de plus Roland et ma sœur ne m’accompagnent pas sur cette ascension en aller-retour. Chuis seul au monde quoi ! et puis, n’y a pas grand monde sur cette route, enfin j’ai vu quand même quelques vélos. La redescente est difficile, la route tournicote énormément et le revêtement n’est guère lisse. Je retrouve Roland et Joss en bas, à Stroppo, moi, je continue jusqu’à Ponte Marmora, où je tourne à gauche vers le col d’Esischie, 2370m, puis le Colle dei Morti, ou Fauniera, et un peu plus loin en descendant, le col de Valcavera, 2416m. La route vers le col d’Esischie est bitumée très grossièrement, et au tout début, Vernetti ou Reinero, un panneau annonce qu’elle est fermée, à cause d’un éboulement… Et m… me dis-je tout haut en moi-même ! On décide plus ou moins d’annuler, de le faire par un autre versant, quand on voit descendre 4 motards qu’on questionne, et qui nous répondent que, oui, les vélos peuvent largement passer, qu’il y a quelques passages de 20 à 30m pierreux où il faudra porter. Parfait pour moi donc ! Mais les voitures par contre seront arrêtées par des barrières d’abord, par le danger de tronçons de route pas du tout stables d’autre part. Elles feront donc le tour par Pradlèves, Caraglio et Borgo san Dalmazzo pour rejoindre Demonte où l’on se retrouvera pour mettre un point final au voyage. Je pars donc, très heureux de pouvoir terminer mon projet. Je dois dire cependant que j’en ai vraiment bavé jusqu’au col d’Esischie parce que c’est vraiment costaud, et très long aussi… Mais le bonheur d’arriver était à la hauteur de l’effort. Ensuite, le dernier km et demi pour joindre le Colle dei Morti était bien plus facile malgré le gros pourcentage, 11,1% ! Après les photos d’usage et un bon bout de temps à apprécier le bonheur d’être content, je redescends, et crève immédiatement, répare dans la foulée, repars, choppe en descendant encore un peu le col de Valcavera, repars de nouveau, et recrève 2km plus loin dans un m… retentissant dans toute la vallée ! Me reste environ 18km de descente, et je n’ai plus rien pour réparer, à part mon portable pour appeler au secours. En attendant ma sœur, j’ai bien entamé quelques discussions très polies avec les marmottes environnantes, mais j’avais franchement les abeilles… enfin pas trop non plus, parce que tout le job avait été fait, et rayer une descente de la liste n’est pas vraiment important. On s’est donc retrouvés tous les trois à Demonte, avons bu une bonne bière, et nous sommes séparés. Eux rentraient par Limone, manger un gelato, et moi, je suis rentré par la Lombarde, Isola, Nice et l’autoroute. Retrouver ma maison m’a fait bien plaisir malgré tout…

 

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Image003Il y a juste une voiture de touristes allemands pour me prendre en photo au col de Sampeyre, 2284m.

5,8

 

 

5,0

 

 

5,7

  

 

 

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Début de l’ascension du col d’Esischie, on n’est pas encore à Marmora. J’ai un pêchon d’enfer.

 

Là, on est tout près du col d’Esischie, voila le style de revêtement auquel j’ai eu droit presque tout du long.

Un motard italien, façon Roberto Benigni, et son pote me prennent en photo, et me font franchement rire… ça, ajouté au bonheur d’avoir fait le plus dur me rend franchement hilare !

 

 

 

 

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Le final du Colle dei Morti : 1,5km à 11%

 

Et voilà ! Cette fois-ci, je n’ai plus rien à monter !

 

    Ça c’est une cyclo que je ferai peut-être un jour.       Le Colle Valcavera est assez anecdotique, ascension d’environ 30m de ce côté-là !!!

 

Voilà, c’est fini ! Nos têtes réjouies à Demonte, un peu tristounettes aussi à cause qu’on se sépare ici…

 

Retour à St-Raphaël par le Col de la Lombarde, où je prends un beau gros orage d’altitude sur le toit de la voiture, et pas sur ma tête à moi ! 186km, 3h30 environ. Je suis à la maison vers 20h, heureux de retrouver mon petit monde quand même. Et de me reposer ! Déjà une semaine sans poser le pied sur un vélo. Bah, ça va pas durer…

 

 

(j’ai pris cette photo au colle dei Morti ! ça s’invente pas…)

Impossible de faire de l'ordre entre les commentaires et les photos ce soir... Le logiciel bugue un peu on dirait...

25 avril 2014

Jeudi 18 : Col du Grand St-Bernard, 2469m,

Jeudi 18 : Col du Grand St-Bernard, 2469m, 30,5km.                                                    

Transfert en voiture à Sembrancher, 30km, 3/4h

5ème circuit : départ Sembrancher vers 10h

Je sais que j’ai 30km d’ascension à faire et que ça ne va pas être très simple. D’autant que la météo n’est pas vraiment clémente, le ciel est bas, ça crachine et il ne fait pas très chaud. L’ascension est très cool sur les 6 premiers km, ça devient sérieux à partir d’Orsières. C’est de la grande route, mais pas trop de circulation. Grande route qu’on quitte à Bourg-St-Pierre, qui marque le début du tunnel, interdit aux vélos. La route qui part à droite est bien plus pentue, et le temps s’est bien refroidi. Je mets du sec, des manches longues. Il pleut, mais c’est de plus en plus beau, jusqu’à l’arrivée au col qui est superbe !

DSC_0853Le tout début : pour le moment, c’est très cool. 

DSC_0869Le lac des Toules un peu avant l'entrée du tunnel

IMG_00000416Départ du tunnel, je prends à droite pour l’éviter : 

DSC_0880Après l'entrée du tunnel c'est bien plus tranquille niveau voitures; plus pentu aussi. 6 derniers km à + de 8% de moyenne. Fait froid et il pleut !!!

DSC_0882Mais c'est superbe ! même s'il pleut.

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IMG_00000427Paysage toujours aussi grandiose      

IMG_00000436 La température au col… 10°    

DSC_0898 Les derniers mètres de l’ascension…

DSC_0908L’Hospice du Grand Saint-Bernard. Ça y est, j’y suis !      

DSC_0909De l’autre côté, un fog londonien...

Je suis très heureux d’avoir atteint mon objectif, avec cette météo incertaine, ce n’était pas gagné. Tant pis pour la descente, en haut, je me change, pose le vélo sur la voiture, et me range sagement à l’intérieur, au chaud. La route est mouillée, il fait froid, se mettre en danger est inutile. D’ailleurs la longue descente jusqu’à Aoste, c’est beau au début, mais ensuite, ce sont de grandes routes, où les voitures et les camions roulent très vite, donc pas agréables en vélo. J’ai fait l’ascension, j’ai fait mon taf !

Sur la route qui mène à Pont-St-Martin, où nous passons la nuit, nous nous arrêtons et visitons le fort de Bard où les troupes de Napoléon furent mises en échec un certain temps durant la campagne d’Italie. 

L’albergo Carla à Pont-St-Martin est un petit hôtel très sympa, bien que sur la nationale, mais notre chambre donne de l’autre côté. Le soir on va promener dans le village. C’est super mignon. Une excellente pizza, chez un type qui est allé faire les championnats du monde des pizzaiolos à New-York… Il y a des photos partout, ça fait plaisir de retrouver l’ambiance de l’Italie.

 

Vendredi 19 : Colle del Nivolet, 2612m, 82km.

Transfert en voiture de Pont-Saint-Martin à Locana, 46km, 1h

6ème circuit : départ Locana

Normalement, cette sortie devrait être le clou du séjour, au cœur du Parc National du Gran Paradiso. On longe d’abord, assez sagement un torrent, l’Orco, et on traverse quelques petits villages en montant doucement jusqu’à Fornolosa. Ensuite, c’est bien plus pentu pour joindre Noasca, et après Noasca, premier émerveillement, quand afin d’éviter un tunnel de 4km, un Italien avec qui je faisais route depuis un petit bout de temps me dit de prendre à gauche… un bitume très aléatoire, ça monte entre 12 et 16% certes, mais surtout, le torrent à côté est complètement magnifique. On est dans un autre monde ! J’ai une banane d’enfer. De retour sur la route principale, la pente est bien moins raide, mais c’est toujours aussi splendide. Je passe le lac de Ceresole, et commence la 1ère partie difficile jusqu’au lac de Serru. Un petit replat, dans des prairies bourrées de marmottes, puis une seconde partie difficile jusqu’au second lac, l’Agnel, et enfin la dernière partie avec des pourcentages plus moyens pour arriver au sommet, en riant de bonheur.

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IMGP2326Le torrent de l’Orco et la petite route qui le longe, avec mon co-cycliste italien…

 

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DSC_0970Au lac de Ceresole Reale, avant d’attaquer le haut du parcours, j’ai mis les manches longues.

DSC_0979En haut c'est le lac du Serru... c'est sublime !!!

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IMG_00000482Et là, un peu plus haut, le lac de l'Agnel

IMG_00000487C'est complètement beau, ça marmotte de partout, il y a de gigantesques prairies alpines, des fleurs, de la roche...

IMG_00000497Cette image, tous ceux qui montent le Nivolet, la prennent. Et ça se comprend. C'est un des plus jolis sites du séjour. On passe tous les 3 un bon moment à prendre le plaisir de l'instant, à faire sourire les yeux, à respirer le présent, les lacs, le regard si ouvert, que rien ne gêne. Je suis tombé éperdument amoureux du Gran Paradiso, j'y reviendrai, c'est sûr !

 

DSC_0992C’est vrai que c’est parfois dur, mais ce n’est que du Bonheur !

DSC_1058YEEEEEEEEEEEEEEEEEEEESSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS !!!

DSC_1073Chuis content moi !

DSC_1096 Ça, c’est de l’autre côté, d’où partent de beaux sentiers de rando.  

 

DSC_1188Ciao il Gran Paradiso…

 

Après cette journée tellement pleine de tout ce que l’on peut vouloir avoir vécu… nous repartons doucement vers notre avant dernier lieu de villégiature, chez les amis de Joss, Franco et Danièle, qui habitent à Pramollo, et plus précisément à Sapiatti. La grimpette pour y arriver a l’air assez connue, vu le nombre de vélos qu’on y rencontre. Effectivement le coin est bourré de parcours VTT qui rejoignent l’autre vallée, le parc régional Conca Cialancia. Il y a un sommet qui s’appelle le Gran Truc (non, pas Turc !) et nous dînerons le lendemain dans un restaurant de spécialités piémontaises, appelé Le Gran Truc. Franco et Danièle nous reçoivent comme des rois, on est aux petits oignons, la maison est toute arrangée de neuf avec beaucoup de goût, il y a une vue sensationnelle sur la vallée, jusqu’à Pinerolo. La récupération est totale ! Un grand merci à eux ! Demain, c’est la Strada dell’ Assietta. Du VTT !

 

En effet, le second soir, nos hôtes nous invitent au restau du Gran Trüc, spécialités piémontaises, un restau au milieu de nulle part, qui semble super connu, il est vraiment bondé. C’est merveilleusement bon la cuisine piémontaise ! des gnocchi avec une sauce je pense au gorgonzola d’un autre monde, des beignets, poulet, agneau, cervelle… difficile de tout manger, mais je vous jure que j’ai fait l’effort !

 

15 avril 2014

Juillet 2013 - Suisse & Italie

VOYAGE SUISSE (13 – 22 juillet 2013)
Samedi 13 : Voiture Saint-Raphaël – Tiefencastel, 591km, 10h environ.
Départ St-Raphaël, 9 ou 10h : autoroute Nice, Genova, Milano, Lugano, Bellinzona, passo San Bernardino, Splügenpass, Thusis, Tiefencastel. Environ 10h (coût 110€). Arrivée vers 19h.
Un voyage très agréable avec 3 personnes en covoiturage, Misi, un Hongrois, et 2 jeunes filles, Néphrat, franco-Israélienne, et Jessie, anglaise, très sympas tous les trois. Un petit détour à Locarno pour déposer mes 2 jeunes filles, et à Sills pas loin de Thusis pour Misi. Tout ce petit système m’a rendu le voyage un peu plus animé, et m’a remboursé une bonne partie du coût. L’arrivée à l’auberge de jeunesse me réserve quelques petites surprises, notamment une location du parking, obligatoire, 6CHF par nuit. La dame est très contente de me dire que la connexion internet est gratuite !

1ère nuit au Youth Hostel de Valbella (Lenzeheide)


Dimanche 14 : Albulapass, 2315m, Julierpass, 2284m, 100km.
1er circuit : départ Tiefencastel, 9h, arrivée vers 15h30.
Voilà, enfin, c’est le 1er départ. Dès le début, de Tiefencastel, on s’élève, ce n’est pas très régulier, mais bon, ça monte. Jusqu’au 13ème km c’est assez doux. Et puis après, les difficultés commencent, d’autant que c’est le 1 er col et que je suis un peu froid, on peut dire… Le petit village de Bergün se situe quasiment au milieu de l’ascension, et après ce n’est plus du tout la même chanson, et la grimpette se fait bien plus sérieuse sur les 12km qui restent. Le site est très beau, de la montagne comme je l’aime, une route à flanc de falaise d’abord, puis très dégagée ensuite quand on taquine les 2000m d’altitude. Il y a pas mal de motos, mais ils sont très respectueux et attentionnés, certains m’encouragent. Au col, comme d’habitude, un bar-restau d’altitude et pas mal de monde.

03-Albula

05-Albula

09-AlbulaPas eu de mal à trouver un motard pour me photographier…


Après les habituelles photos au col, c’est une belle descente jusqu’au petit village au nom très bucolique ‘La Punt-Chamues’ ! Ensuite c’est très roulant avec une belle petite côte pour arriver à St-Moritz. Il y a beaucoup de touristes. Il faut dire que c’est un très bel endroit, tout est très bien agencé, organisé, propre. Quelques km plus loin, Silvaplana, où je tourne à droite pour la seconde difficulté du jour, le Julierpass. Ce ne sont que 7km, mais c’est franchement costaud, particulièrement le début où c’est du 12%... pas très longtemps d’accord, mais quand même. Surtout qu’ensuite, la pente reste soutenue. Bon, on va pas en faire un fromage. En haut, c’est Paris heure de pointe, des motards surtout, mais aussi plein de voitures. C’est dimanche, tout le monde promène. Ce qui est bon, c’est que le bouleau est fait. Ne reste qu’à redescendre, avec quelques longs passages en faux-plat à pédaler contre le vent, mais bon c’est en gros très agréable et je retrouve la voiture vers 15h. Une belle sortie de 6h !15-St-Moritz

17-St-MoritzA gauche, le lac, au milieu, un cycliste parmi les touristes, à droite, le Carlton !

18-Pas loin du Julierpass

27-Pas loin du JulierpassUn chouette petit endroit tout près du col du Julier.

30-Julierpass

35-Julierpass

37-JulierpassLe Julierpass

Le soir, je me fais une petite pizza, bière à Lenzeheide. Un peu de mal à manger, pas trop faim malgré tous les efforts de la journée. Et bonne nuit, à demain.

2ème nuit au Youth Hostel de Valbella (Lenzeheide)


Lundi 15 : Splügenpass, 2113m, Passo San Bernardino, 2065m, 104km
2ème circuit : départ Andeer, 9h, arrivée 14h30.
Les premières nuits sont toujours un peu difficiles quand je ne suis pas dans mon lit… Bon, ça passe comme ça peut, je suis quand même en forme, et le temps est magnifique. Je rejoins en voiture le petit village d’Andeer, au pied de la sortie du jour. Je dis ‘au pied’ parce que ça grimpe dès le début, et ça fait pas semblant. C’est une petite route très peu fréquentée – tout le monde prend l’autoroute pour passer le San Bernardino – on est dans les gorges de l’Hinterrhein, c’est très beau, difficile aussi, pendant les 7 premiers km. Ensuite, c’est vallonné jusqu’à Splügen, d’où part le premier col de la journée, le Splügenpass. C’est un joli petit village de montagne, et comme Andeer ou Sufers, toutes les routes sont pavées, ce que mon vélo n’apprécie pas du tout. Enfin, pas de crevaison, je m’en sors bien. Toute la montée du Splügen est splendide, et loin d’être simple. Je vois plein d’autres vélos, je me sens moins seul.

30-Dans la montée vers SplügenLa première montée dans les gorges de l’Hinterrhein

02-SplügenAu village de Splügen, début de l’ascension

08-Splügenpass

14-Lacets du SplügenpassLes derniers lacets du Splügenpas

06-SplügenpassL’arrivée au col, frontière Suisse-Italie. Je vais promener un peu plus haut, j’en prends plein les yeux ! 

La descente est très agréable. De retour à Splügen, je pars vers le second col le San Bernardino, traverse encore quelques villages pavés, Medels, Nufenen (rien à voir avec le Nufenenpass, beaucoup plus à l’ouest, que je ferai après-demain), et Hinterrhein, où commence vraiment l’ascension. Ascension très ressemblante, en un peu moins dure, à celle du Splügen, et aussi belle. Mais comme c’est le deuxième col, finalement, c’est aussi difficile… Peut-être un peu plus de monde, à vélo comme à moto ou en voiture, mais là aussi, les gens pressés prennent l’autoroute, et le long tunnel du San Bernardino.

20-San Bernardino

22-San BernardinoLe passo San Bernardino, avec son lac derrière. Le restaurant de l’Ospizio San Bernardino.

25-San Bernardino

28-San BernardinoOn est en Suisse… 

29-Lacets du San BernardinoLes derniers lacets du San Bernardino.




Finies les difficultés pour aujourd’hui, reste principalement de la descente, mais aussi du plat et du vallonné – et des pavés dans les villages – qui vont prendre soin de terminer le bonhomme pour la journée. Je rejoins Andeer et la voiture, il est 15h. Me reste à aller jusqu’à Bellinzona, pour retrouver ma sœur Josselyne et Roland qui vont m’accompagner et m’assister en voiture pour tout le reste du périple. La chaleur dans la vallée est caniculaire ! Nous joignons Airolo puis entamons la montée du Saint-Gotthard. Le paysage est merveilleux. Les Suisses ont fait des routes d’altitude très larges et roulantes, pratiques et rapides. Demain, je ferai l’ascension par l’autre côté, celui que nous redescendons pour joindre le sympa village d’Hospenthal, où se trouve notre hôtel, la Pension Egg, endroit très charmant où on est bien reçus. Repas sympa dans un petit restau – il n’y en a pas 36 à Hospenthal, qui est surtout une station d’hiver – où on mange un burger au yack, excellent !
Je suis très content d’avoir, pour la première fois, de l’assistance, ça me rassure d’un côté, et rend le séjour plus plaisant, moins ours, quoi !


Mardi 16 : Hospenthal – Innertkirchen : St-Gotthardpass, 2108m, Oberalppass, 2044m, Sustenpass, 2224m, Sustenpass-Höhe, 2259m, 105km.
3ème circuit : départ Hospenthal, 9h, arrivée 15h30

Comme l’indique le profil du parcours de la journée, une sortie à 3 cols avec 3 vraies ascensions. Départ vers 9h d’Hospenthal, et je suis tout de suite dans le col du San Gottardo, sur une très belle route, très lisse, avec tout autour un somptueux paysage. Roland et Joss sont souvent là, sur le bord pour m’encourager et prendre des photos. A quelques 5km du sommet, les petits panneaux d’ascension cycliste me disent de prendre un petit itinéraire sur la droite, ce que docilement je fais. Très vite, je me retrouve sur une route pavée (comme les traversées de village de la veille). C’est Paris-Roubaix à 7% sur 3,5 km !!! Il est vrai que la route principale traverse quelques tunnels. Quand je la reprends, je suis presque au sommet, et il n’y a pas tant de circulation que ça. Le col est très beau. L’hospice du St-Gotthard est très connu, et ce n’est pas étonnant.

DSC_0480Départ d’Hospenthal 

DSC_0496Dans les premiers km de l’ascension

DSC_0503Pas loin du col

DSC_0508Je suis au col !!!

DSC_0518C’est moi qu’on est les plus forts ! sans commentaire…



 


La descente est très agréable. Je ne reprends pas la route pavée. Joss m’a dit qu’ils avaient vu plein de cyclistes sur la route principale en montant… j’ai un peu l’impression de m’être fait rouler dans l’histoire. Pas grave, c’était bien beau quand même. Arrivé à Andermatt, je prends sur la droite, pour un aller-retour au col de l’Oberalp. C’est franchement superbe, avec des passages très costauds. Les 2 derniers km par contre sont presque plats, un long paravalanche, puis encore 300m à l’arrivée, que je fais sur le prolongateur ; plus vite on arrive, plus vite on se repose…

DSC_0551Un paysage de l’Oberalp

DSC_0556

DSC_0559La fin de l’ascension, à fond…

DSC_0566Au sommet avec un petit jeune qui m’a doublé en bas et que je n’ai revu qu’en haut !!!


Après la redescente toujours bien sympathique, le revêtement étant excellent, je rentre sur Andermatt, et les km qui suivent sont une longue, et très forte descente jusqu’au village de Wassen, où je prends à gauche, pour l’ascension la plus difficile de la journée, le Sustenpass, le col le plus haut, mais surtout le plus long : 19km. Et dès le début, c’est très dur. En plus, il y a une vraie sensation de solitude : on vient de quitter une route très passante, avec l’autoroute à côté, bouillonnant, et on se retrouve sur une petite route de montagne, encaissée, où on ne voit personne, et en plus, faut dire ce qui est, je suis assez fatigué. Ça demande quand même un réel effort de volonté pour rester dans l’objectif. Mais bon, km après km, j’avance vers le sommet. Roland et Joss sont là aussi très souvent pour m’encourager, et c’est bon. Je ferai une halte à 4km du col : gel, fruits secs, coca pour pouvoir finir. Pause qui me fait beaucoup de bien, je termine avec un sourire gigantesque, et m’offre même le Sustenpass-höhe ! Je ne sais pas ce que ça veut dire, mais c’est un dernier petit morceau très raide qui part du col pour arriver 35m plus haut en environ 250m, à vue de nez du 14-15%. La vue est à couper le souffle ! Je nage dans le bonheur…

DSC_0618On est aux alentours de la moitié de l’ascension et c’est déjà très dur pour moi. Mais petit à petit, on s’approche. J’ai donné le casque à Joss. Je roule entre 8 et 9km/h en moyenne.

DSC_0626Ça c’est la pause, qui était franchement nécesssaire, j’étais très limite…

DSC_0687Ben voilà, je suis au col !

DSC_0644Voilà le Sustenpass-Höhe, 2259m. Côté nord, il y a encore une belle épaisseur de neige.

DSC_0668Le petit bout très pentu pour gagner le haut du col.

L’hôtel Alpina, où nous avons réservé n’était pas très cher, mais franchement pas top. La chambre, sombre, la douche et les toilettes au bout du couloir, pas de clim, on a dû laisser les fenêtres ouvertes, avec la nationale très passante juste au-dessous, sans compter les clients du restau qui se sont couchés vers 1h du mat… un vrai plaisir ! La nuit a été, c’est vrai, un peu difficile, mais, bon, c’est les vacances, tout va bien.


Mercredi 17 : Innertkirchen – Ulrichen : Grimselpass, 2136m, Furkapass, 2436m, Nufenenpass 2478m, 91km.
4ème circuit : Départ Innertkirchen, 9h, arrivée 15h30.
On n’est pas vraiment fâchés de partir d’Innertkirchen. Ça commence par 31km d’ascension pour le Grimselpass. Bon, ce n’est pas toujours du gros pourcentage, c’est sûr, il y a plein de passages où on récupère bien, mais quand même, c’est long, et les deux portions de la fin sont bien difficiles, la première pour joindre le premier lac, et la seconde pour atteindre le sommet. En fait, ce qui redore le moral est de savoir que la moitié du job sera fait. Il y a beaucoup de cyclistes sur la route. Cette ascension est très courue. La météo est mitigée, ciel bien couvert, et température pas vraiment haute pour mi-juillet… Le panorama au col témoigne, qu’à cette altitude l’été n’est jamais très sûr de lui. Il y a des icebergs dans le lac au sommet, c’est un décor fabuleux. On restera un bon petit bout de temps là-haut. Deux jeunes gens, les vélos chargés comme des baudets, que j’ai doublés vers la fin, arrivent peu après moi. C’est un couple qui vient d’Ukraine pour faire la Suisse à vélo ! Bravo ! 

Ensuite, c’est une très belle descente en lacets jusqu’à Gletsch, d’où l’on remonte tout de suite pour grimper la Furka, une ascension de 11km en aller-retour. Ce n’est pas un col facile, notamment, juste avant Belvédère, mon altimètre a indiqué 12% sur plus de 500m. La fin par contre, est très facile. Que du plaisir ! Un peu de géographie : On peut voir, au milieu de l’ascension, la source du Rhône. Information suffisamment importante pour que j’en fasse la remarque ! 

Bon. Je redescends la Furka, d’abord jusqu’au point de départ, Gletsch, puis jusqu’à Ulrichen. C’est une route très passante, mais il faut en passer par là. Arrivé à Ulrichen, débute la dernière difficulté du jour, le Nufenenpass, une ascension de 13km en aller-retour. Pas simple du tout, mais bon, je sais que c’est la dernière, et qu’au retour, je serai bien tranquille dans la voiture. Il y a de la distance et du vrai pourcentage ! D’ailleurs, j’ai eu un vrai coup de moins bien, juste là où j’avais à peu près prévu ma pause, à moins de 5km du but. Comme la veille, gel, fruits secs et coca. Requinqué, je termine dans de bonnes conditions. La descente est comme toujours la récompense des efforts fournis. Fin de la 4ème journée.

03-Le lac en bas du GrimselLe premier lac dans l'ascension du Grimsel, très vert, très beau...

09-Le lac gelé du GrimselpassLe lac au sommet du Grimsel, encore bien gelé (on est le 17 juillet...)

 

12-Grimselpass

14-GrimselpassAu col...

11-Lacets du Grimsel & de la FurkaLà, j'ai commencé la Furka, on voit, en bas le village de Gletsch, et sur la droite les lacets du Grimsel que je viens de descendre.

DSC_0797La source du Rhône

DSC_0799Les lacets de la Furka

IMG_00000331Content d'être au col, crevé aussi... Besoin d'un minimum de récup

IMG_00000342Roland joue au supporter sur la route...

IMG_00000350Dernière ascension : le Nufenen

DSC_0824

DSC_0827La pause c'était au 1er lacet tout en bas

DSC_0831Là, il est grand temps que j'arrive ! Le gonze est liquide.

DSC_0836

DSC_0842



Un dernier effort, et j’y suis. 3 cols ! C’est fini pour aujourd’hui !
Une petite heure de voiture pour arriver au Haus Schönstatt, à Brig. C’est un très beau bâtiment dans les hauteurs de la ville, dans un endroit bien calme qui nous changera de l’hôtel sur la nationale d’Innertkirchen. C’est un lieu de synode pour les chrétiens, en fait, tenu par des sœurs. Tout le monde est adorable et attentionné. On prend notre repas sur place, c’est bon et pas cher. Ensuite on va promener dans la partie piétonne de la ville, c’est très reposant, joli, propre, suisse. Ville très chouette, Brig. On passe une excellente nuit, réparatrice. Demain, derniers tours de roues en Suisse. Je passe la frontière au col du Grand Saint-Bernard, et bonjour l’Italie !

 

12 avril 2014

Août 2011 - ITALIE - Trentino, Alto Adige

Un premier jour pour le voyage en voiture jusqu'au Bed & Breakfast à Tirano.

Première journée

Ce sera 140km avec le Passo di Foppa (Mortirolo), 1852m, 12km à 10,3% de moyenne, et le passo Gavia, 2612m, 19km à 7,2% de moyenne. C'est dur, mais magnifique... Grand plaisir de faire 2 cols mythiques du Giro.

014-Vue de la terrasseVue de la terrasse de mon b&b "Il Grappolo" à Bianzone, à côté de Tirano. (Super, je recommande...)

 

017-Stelle Pantani-MortiroloPremier arrêt photo au milieu du Mortirolo. La stèle Pantani.

019-Stelle Pantani-MortiroloUne petite idée des pourcentages tout au long de l'ascension...

027-MortiroloAu sommet.

031-Au cours du Passo GaviaHalte dans un endroit très agréable au cours de l'ascension du Gavia.

035-Au cours du Passo GaviaPas très loin du col

037-Au cours du Passo Gavia

041-Passo GaviaVoilà, les 2 objectifs du jour sont réalisés. Ne reste que de la belle descente (enfin, quasiment...)

042-Passo GaviaPasso Gavia

045-Passo GaviaPasso Gavia

046-Madonne du Passo GaviaPetite grimpette du col jusqu'à la belle statue de la Madone...

047-Prière au Passo Gavia...où une prière est improvisée...

048-Passo Gavia, l'autre versantL'autre côté du Gavia (versant Bormio) et le très joli lac au sommet

Seconde journée

C'est un aller-retour depuis Tirano au Passo del Bernina, 2330m (de l'autre côté, c'est St-Moritz), 33km d'ascension. Je fais un crochet au cours de la redescente, pour gravir la Forcola di Livigno, 2315m, et seulement 4 petits km, mais costauds... Encore de magnifiques endroits !

049-Dans le passo del BerninaLes très verts alpages suisses...

057-Passo del BerninaPetite photo au col

058-Passo del BerninaLe site est magnifique, le pic Bernina est assez connu des amoureux de la montagne

064-Passo del BerninaCôté St-Moritz, encore un joli lac

069-Passo del Bernina, l'autre versantLes derniers lacets de l'ascension. Magnifique, non ?

075-Forcola di LivignoLe petit crochet pour atteindre la Forcola di Livigno, col frontière Suisse-Italie, sans aucun charme. Seulement quelques départs de randonnées.

078-Forcola di Livigno

079-Lago di PoschiavoLe Lago di Poschiavo, à mi-chemin de l'ascension du Bernina (4 à 5km de plat très appréciables)

085-Lago di PoschiavoLe train à crémaillère de Tirano à St-Moritz, passe par le col de la Bernina. On le voit assez souvent lors de l'ascension.

Troisième et dernière journée de vélo

La grosse journée, 140km, départ Prato dello Stelvio. 5 cols : Stelvio, 2757m, 27km d'ascension dans un paysage à couper le souffle, ensuite, au tout début de la redescente sur Bormio, un tout petit crochet pour trouver le pass Umbrail, 2503m, puis les 15km du Passo Foscagno, 2291m, autre col frontière Italie-Suisse, pas bien joli. Une courte descente, 4km, une remontée quasi identique, pour joindre le Passo Eira, 2208m, et une très belle descente jusqu'à Livigno. Je longe le lac (Lago del Gallo) sur une bonne douzaine de km, avant de passer le Passo del Gallo, un tunnel à sens unique, où l'on doit charger le vélo sur le shuttle bus (5€). Ensuite, il ne me reste que le Pass del Fuorn, 2149m, une ascension d'un peu moins de 10km, pas trop difficile, mais comme je suis un peu fatigué... Ne reste ensuite que 35km de descente, qui seront rendus très délicat par le vent et surtout la forte pluie qui se met à tomber. Au total, merveilleuse journée malgré tout.

097-Le StelvioL'ascension du Stelvio, côté Pratto dello Stelvio. On distingue le col, tout en haut, il doit rester 7 à 8 km...

098-Stelvio versant Prato allo StelvioL'ascension que je viens de faire, vue du col

099-Stelvio

105-Pass UmbrailLe Pass' Umbrail, qui ne m'aura pas demandé beaucoup d'efforts, puisqu'il est presque dans la descente du Stelvio.

109-Descente du StelvioLa descente complètement magnifique côté Bormio.

110-Passo FoscagnoLe Passo Foscagno. Col frontière Italie-Suisse. On n'a guère envie de s'y attarder...

116-Passo EiraLe Passo Eira

120-En attendant le Shuttlebus du Passo del GalloEn attendant le Shuttle bus, à l'entrée du passo del Gallo

124-Lago del GalloUne vue du Lago del Gallo. On voit bien que le ciel menace de tomber...

125-L'entrée du Passo del GalloAu bout de la route, l'entrée du tunnel

126-Pass dal FuornPass' del Fuorn

129-Pass dal FuornIl ne va pas tarder à pleuvoir

134-Retour en voiture sur le StelvioRetour en voiture à Tirano par le Stelvio. Une dernière photo prise au col...

135-Retour en voiture sur le StelvioDans la redescente vers Bormio, il pleut bien...

Le lendemain aurait dû être mon dernier jour de vélo sur ce voyage, avec au programme, l'Albula pass et le Julier pass, au départ de Tiefencastel. Mais le temps étant franchement à la pluie. Le voyage s'arrête là. Retour à St-Raphaël. Mais c'était quand même beau...

Pascal, Août 2011.

 

 

9 avril 2014

Juillet 2011-Autour de Briançon

Deux petits jours de vélo autour de Briançon

Dimanche 31 Juillet 2011

Départ de St-Raphaël à 5h du matin. Autoroute jusqu’à St-Maximin, puis petit raccourci sympa sur la nationale, par Rians, Ginasservis, Vinon-sur-Verdon, et on rejoint Manosque, pour reprendre l’autoroute jusqu’à Tallard. Après, c’est Chorges, Embrun, Briançon.

Installation rapide au camping : Les Gentianes à La Vachette, au début de la vallée de la Clarée. Camping sympa sans plus, pas cher non plus.

Première sortie :

Très jolie route de la vallée de la Clarée vers Névache. Ça monte doucement, c’est idéal pour une bonne mise en jambes. Un peu avant Névache, on prend à droite pour une affaire un peu plus sérieuse : le Col de l’Echelle. C’est assez pentu, très souvent à 8%, mais très court, 3,5km. Donc ça passe très bien.

 

02-Col de l'EchelleOn remarque bien quelques kilos superflus. Ça n’aide pas !     

03-Col de l'EchelleVoilà, on y est, c’était pas sorcier…

                        

La descente sur Bardonecchia est très jolie, et je pense que l’ascension par ce côté-là aurait été plus sportive. Je me perds un peu dans cette petite ville pour trouver la route de Oulx et Cesana pour revenir en France par le col de Montgenèvre, et un monsieur me renvoie vers le col de l’Echelle, que je n’ai pas envie de faire une seconde fois, donc retour sur mes pas, après avis d’un autre gary du coin. Après une bonne descente jusqu’à Oulx, 12 km, je vire à droite, pour entamer la longue côte vers Cesana Torinese, 14 km, puis Montgenèvre, 9 km. Ce n’est pas extrêmement pentu, mais je me fatigue assez vite, et ça devient long. Je suis content d’arriver à Cesana, mais les affaires vraiment sérieuses commencent là, car ce col n’est pas si facile qu’il ne paraît. Les premiers km commencent à 7% pour passer très vite à 8%. De plus il y a toute une succession de tunnels, plus ou moins longs, où j’ai un peu peur de me faire accrocher par les nombreux camions qui passent dans le coin, et encore, c’est dimanche ! Après Clavière ça monte plus tranquille jusqu’au col que je suis vraiment content de rallier : Il ne reste que de la descente ! Ouf !

   

22-Montgenèvre

24-MontgenèvreLe Col de Montgenèvre, au cœur de la station

                        

Lundi 1er Aout 2011

La sortie du jour semble bien plus dure que celle d’hier. J’ai décidé d’enchaîner la grimpette au fort du Gondran, 2455m, et l’ascension du Col de Granon, 2413m.

Départ du camping, et redescente vers Briançon. En fait tout en bas de la ville ! Et de là il faut prendre sur 6km la route du Col d’Izoard, avant de bifurquer à gauche vers la petite route, très peu entretenue - de plus ce n’est pas indiqué - aléatoire, je dirais, route militaire qui mène au fort. On est à 15km du Col d’Izoard.

 

76-Fort de Gondran

L’embranchement de la route du Fort du Gondran, à 15km du col d’Izoard

Ça part pour 12km très raides, ça oscille entre 8 et 10%, quelques rampes à 11 et même à 12%, et le tout sur un revêtement pas facile… Autant dire que c’est pour moi, totalement usant. C’est le désert total. Je ne croise qu’un coureur, un marcheur, et 2 voitures de militaires qui descendent à la ville. Je prends des photos chaque fois que j’ai envie de m’arrêter (j’ai dû faire 3 ou 4 haltes). Mais c’était justifié, tellement l’endroit est hors norme, sauvage, et beau…

 

71-Fort de GondranC’est le site connu de la montée vers le Fort

Je commence à réellement m’approcher du sommet… que je peux voir tout en haut de la photo de droite. Mais l’ascension s’arrêtera à la flèche, le reste étant de la piste, trop rude pour mon vélo de route, et je ne vois pas l’intérêt de le faire à pied… Mon compteur altimétrique indique 2290m. Il me manquait 150m de dénivelée pour le sommet. Tant pis. La prochaine fois, je prendrai le VTT. D’autant qu’il est possible de démarrer de Montgenèvre, d’où part une piste VTT très intéressante. Bon à savoir.

 

64-Fort de GondranVoilà, je n’irai pas plus haut, par la force des choses : Pas de route suffisamment praticable.   

65-Fort de GondranEn haut, le Fort de Janus (2543m) et plus bas, les diverses constructions qui constituent le Fort du Gondrans.

Eh oui, je suis encore une fois un peu liquide… mais c’est bon d’être en haut !

La descente n’est pas si agréable que ça, vu l’état de la route et le danger que représentent de nombreux  virages, pas question de prendre de la vitesse et de risquer des chutes idiotes. L’arrivée sur la route de l’Izoard est un soulagement : je peux enfin rouler. Donc descente jusqu’en bas de Briançon, et remontée de la ville – et c’est costaud – pour prendre la route du Lautaret, Galibier… Je bifurque à droite à St-Chaffrey pour prendre la route, très agréable comparée à celle du matin, qui mène en 10,5km à plus de 8% de moyenne, au Col de Granon. L’endroit est splendide, mais la côte est réellement difficile, surtout que je n’ai pas vraiment récupéré des efforts du matin. J’ai beau m’arrêter souvent, boire, manger, je n’arriverai pas au bout. Plus de jus ! Il m’a manqué 4km, ce n’est pas beaucoup, mais bon, je n’avais vraiment plus rien dans les jambes. La solution aurait peut-être été d’attendre un peu, mais dès que je m’arrêtais, une horrible armée de taons tous plus assoiffés les uns que les autres, se jetaient voracement sur moi. Donc même pas possible de récupérer tranquillement… Enfin, tout ça, ce sont des excuses bidon, le fait est que je ne suis pas arrivé au bout, et c’est tout ! Mais ce n’est pas grave.

 

77-Col de GranonNon, c’est vrai, ça monte, et ça fait mal aux cuisses. L’endroit est vraiment magnifique, et c’est agréable malgré tout.

88-Col_de_Granon_carréeC’est bien difficile… ça se voit ? Je monte à 8km/h bien souvent, c’est du 8, du 9, et parfois du 10%...

80-Col de GranonLe lieu dit «Les Tronchets», joli site pourtant…

82-Col de GranonLe col de Granon, joint en voiture et j’ai fait la petite grimpette à pied au sommet d’où le panorama est merveilleux.

84-La Croix de GranonLa Croix de la Cime, 2606m.

Voilà ! Un petit séjour sympa.

Il m’a montré aussi que je n’étais pas super prêt physiquement en ce moment.

 

Pascal, Août 2011.

 

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Les montagnes du Pascalou
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